Lorsque les gens du forum lui remirent sa fiche de personnage vide, Myra la regarda longuement d'un air interrogateur avant de lâcher un petit soupir.
*ENCORE de la paperasse! Et merde... Quand faut y aller faut y aller.*
Ici je vous donne un aperçu de la personnalité de Myra en même temps qu'elle remplit sa fiche ( et ouais j'suis trop bs pour le faire alors je lui laisse ce job ^^ ) donc dans la fiche quand il y a des parenthèses, c'est elle qui pense.
Nom : Maxwell
Prénom : Myra
Date de naissance : 2055/04/23
Age : 21 (Pourquoi ils font pas le calcul eux-mêmes?)
Sexe : Femme (Et fière!)
Attirance sexuelle : (Quoi écrire ici... je suis hétéro... je crois... je n'me suis jamais vraiment poser la question... bah au pire j'écris bisexuelle et ça me donnera peut-être l'occasion d'essayer quelque chose de nouveau.) Bisexuelle.
Appartenance : Je n'ai aucun lien d'appartenance avec aucun groupe mais je me sens très attachée à ma profession.
Caractère: Je suis une fille très attachée à ma profession (je m'répète là... humm pas grave.) et je n'aime pas trop trop me faire déranger dans mon travail. (Putain, j'haïs ça même!) J'aime bien que tout soit clair et je tiens à séparer vie privée et travail. (Les collègues qui viennent vous cruiser entre chaque cadavres, non merci!) Je suis d'habitude très très froide envers les personnes grossières et j'ai beaucoup de problème à garder mon calme quand je suis dans une situation embarassante. Je suis d'ordinaire très calme, même en situation de stress (à ne pas confondre avec situations embarrassantes). Je suis très influençable je crois. Je déteste que les gens me touchent. J'haïs lorsqu'il ya des bruits dérangeants qui me tappent sur les nerfs!!! Je ne perds pas mon calme facilement mais par contre quand je le perds, les gens n'aiment pas trop être dans ma ligne de mire. Les gens me considèrent froide et recluse mais je peut être très joviale et avoir envie de m'amuser! (Les soirs, un bon film, un pyjama confortable et du popcorn. Welcome to Paradise City! Mais malheureusement c'est rendu impossible... BORDEL!) J'adore la musique aussi.
Physique: J'ai les cheveux longs, noirs. Je mesure 5 pieds 6 pouces. J'ai les yeux bruns. (C'est pas possible comment t'es banale! Méchante conscience.) Je dirais que je suis assez belle et je n'ai pas à me maquiller! Beauté naturelle. Bon d'accord c'est pas ça que j'ai à écrire ici. Quand je ne suis pas en service je porte une chemise, à moitié ouverte la plupart du temps, c'est fou la chaleur dans ce vaisseau. Des pantalons ou une jupe pas trop longue mais pas trop courte. Quand je suis en service, et bien je porte une chemise blanche fermée et des pantalons blancs le tout recouvert par un sarrau blanc. (Blanche-Neige!) Je porte des gants en caoutchouc aussi, c'est assez important. Je porte une paire de lunettes à longueur de journée car sans elles je n'y vois rien. (D'ailleurs je trouve que ca me donne un air de scientifique froide prête à tout faire pour la science... ça doit être pour ça que je suis encore seule.)
* Soupir intérieur *
Intérêt: Je suis passionée par mon travail, je suis médecin légiste. (Donc c'est Dr. Maxwell pour vous, incultes!!! MouhHAhAhAhAAHAHAHahAhAA!!! Hola tu te rends compte que tu ris machiavéliquement dans ta tête ma pauvre? ... OUAIS ET J'ADORE! Héhé. Trêve de plaisanterie à moi-même, j'dois continuer la paperasse.)
Ce que vous aimez : Ce que j'aimais, c'était les bons films. Maintenant, j'aime mon travail. (Le 7-up aussi mais j'pas sûr que j'ai à l'écrire.)
Ce que vous n'aimez pas : Le vaisseau qui nous a "sauvés". Les gangs à bord. L'alcool. La violence même si j'ai été forcée d'en faire dans mon ancien "job".
Je n'ai pas envie de raconter toute ma vie, alors je vais adjoindre à la fiche une cassette contenant l'enregistrement d'une entrevue faite par un petit journal sur moi. Ma vie y est incluse. Malheureusement cette entrevue date d'il y a un an.
Histoire:
Intervieweur : Dr. Maxwell j'aimerais que vous nous parliez un peu de votre vie personnelle.
Maxwell : Ah, bon? Vraiment. Je n'suis pas sûre que vous allez apprécier... tant pis. Allons-y alors.
Je suis née le 23 avril 2055 dans un petit village près de New-York et je ne vous mentirai pas en disant qu'il faisait bon d'y vivre parce que c'est faux. Ce petit village (dont le nom m'échappe) était gris, sale et sans intérêt. Nous avions une couverture médiatique tous les jours ou presque. Que ce soit un meurtre, un sale accident ou un enfant qui s'était enfui de chez lui, les journalistes de la grande ville étaient presque toujours dans notre petit village. Remarquez, nous avions notre propre petite gazette à l'époque, mais aucun de ses événements n'y figuraient. Je le sais car je les ai vérifiés lors de mon entrée dans la police. Les gros événements n'y paraissaient pas mais les petits y faisaient grande figure! Mme. Laberge a eu un nouveau petit bébé et tout le tralala. Je m'étais jurée de ne pas entrer dans les clichés mais je n'aurai pas le choix, mon père me battait quand j'étais toute petite et j'en ai conservé des cicatrices. Voulez-vous les voir?
Intervieweur : Ce n'est pas nécéssaire.
Maxwell : Vous m'en voyez ravie. Il n'a pas plus honte à l'avouer que d'avouer qu'il peut pisser debout. Il s'en fout et moi aussi d'ailleurs. Il dit que ça m'a forgé le caractère. Pff. J'aime penser que je me suis forgée mon propre caractère en dépis de tout ce qui m'est arrivé. Comme la fois où, dans la police, j'ai dû flinguer un homme, le sang était...
Intervieweur : Voulez-vous continuer à propos de votre vie personnelle? Nous avons prévu de parler de votre travail ensuite.
Maxwell : Réglé comme une horloge l'intervieweur! C'est impoli de couper les gens vous savez. Je vous pardonne. Je devais avoir sept ans environ quand j'ai décidé de quitter la maison. Pour de bon. J'ai... assommer mon père à grandes rafales de whisky et, pendant qu'il était fin sâoul, j'ai quitté le village pour m'en aller vers la grande ville. Je n'ai plus jamais revu mes parents, remarque, je ne m'ennuie pas vraiment d'eux. Pouvez-vous vous imaginer ce qu'une fillette de sept ans pense lorsqu'elle entre pour la première fois dans la grande ville? Ces tours de granit si hautes qu'elles touchent le ciel, ces millions de passants sur le trottoir, ces odeurs, ces saveurs, ces visions cauchemardesques qui dépassaient complètement mon imagination de fillette! Les gens qui se tournaient pour m'observer, je devais être crasseuse, car j'avais accompli tout le chemin à pieds... Bon d'accord c'était pas très très loin mais, j'avais la fâcheuse habitude de trainer des pieds et de me coucher dans la boue quand j'étais fatiguée. J'entrai donc dans la grand ville, sans savoir où aller ni quand y aller et, complètement déboussolée, je me retrouvais face à une église. Chose que je pouvais comprendre ( mes parents étaient profondément religieux ) et j'y entrai donc pour me receuillir. L'odeur très forte de l'encens bon marché traversa mes narines et alla se ficher dirrectement dans mon cerveau, déclenchant le fait de sentir l'encens. L'église était silencieuse et personne ne se trouvait en train de prier. Je cherchai des yeux l'officiant et, ne le trouvant pas, j'allai m'installer à un banc pour y prier. Je ne sais combien de temps je suis restée là, immobile, le menton appuyé sur mes deux mains jointes, les genoux sur la dure barre de bois, mais je sorti de cet état quand j'entendis un bruit très fort qui se répercuta dans toute l'église. Je tombai de la position d'à genoux et m'affallai par terre entre les bancs. Réflexe qui me sauva probablement la vie car le bruit que je venais d'entendre n'était autre que le bruit d'un coup de feu. Presque tout de suite après, j'entendis des pas claquants contre le dur bois du plancher de l'église. Ils se dirigeaient vers moi ou plutôt semblaient le faire car comme je le découvris plus tard, ils passaient par l'allée centrale pour s'en aller vers la sortie de l'église. Quand la grande porte se referma et que je me retrouvai dans la plus profonde noirceur, je tentai de me relever mais, n'y arrivant pas je rampai vers l'allée centrale où je puis me remettre debout. Je me dirigeai vers la sortie en titubant et poussai la grand porte. Dois-je vous rappeller de quelle taille est une grande porte d'église? Non? Dois-je préciser la force que possède une fillette de sept ans? Non? Alors vous aurez compris que n'y arrivant pas après quelques essais, je renonçai. J'étais très jeune à l'époque. Je me mis à sangloter dans le noir, collée contre la porte, d'où un petit faisceau de lumière pouvait se faire voir et sentir. Sangloter n'était pas assez pour ce que je venais de vivre, la peur du noir était très ancrée dans mon subconscient à cette époque, mes parents m'envoyaient en punition dans la petite pièce qu'ils appellaient l' « enfer » et c'était une petite pièce complètement sombre dans lequelle il y avait (selon leurs dires) des monstres effrayants. Donc vous comprenez qu'à cet instant je me retrouvai dans toutes mes peurs que je refusais d'affronter... Donc je me mis à pleurer, puis à brailler carrément. Demandant ma mère (morte depuis trois ans) et puis même mon père alors que je commençais à désespérer. Je ne sais combien de temps je suis restée là dedans mais je m'endormais et me réveillais par à coups. J'avais faim, pas soif car j'avais trouvé l'eau bénite. Mais j'avais faim. Et je n'avais pas trouvé la réserve d'osties. Je l'ai cherchée par contre. Lorsqu'on me sorti de la je me mis à brailler de plus belle et la personne qui m'a sorti de là se posait vraiment des questions sur ce qui m'étais arrivée. C'était un SDF (un sans abris) du nom de Georges que je faisait vivre jusqu'à tout récemment avec de l'argent que je gagnais. Il est mort maintenant. Je m'ennuie de lui beaucoup plus que de mes parents et pourtant je n'ai vécu que quelques minutes avec lui. Car après m'avoir trouvée, il appella la police qui est venue investiguer l'endroit (découvrant le cadavre du prêtre assassiné) et la police me confia à un orphelinat bas de classe. Je vécu quelques années là, environ quatre ans je crois. Avant qu'ils ne se rendent compte de mon intelligence. J'étais une enfant très intelligente et cet orphelinat l'a compris. Ils me placèrent dans des institutions privées et lors de ma quinzième année, j'avais fini mon secondaire et je possédait presque un bac en médecine.
Intervieweur : Vous possédiez presque un bac en médecine à l'âge de quinze ans?! Incroyable...
Maxwell : Oui bon... Disons que j'avais fait les efforts qui allaient avec. Je n'avais aucun ami, je n'avais presque jamais parlé à personne et j'étais une solitaire. Donc, j'étudiais. À 19 ans j'étais dans la police et j'avais obtenu un diplôme de médecine. J'ai arrêté quelques mois après et je me suis recyclée en médecine légale. Je suis maintenant médecin légiste.
Intervieweur : Vous n'avez pas parlé de vos histoires d'amour. Vous devez bien en avoir eu au moins une, non?
Maxwell : Si, une. Avec un de mes collègues de travail dans la police. Il est mort pendant une mission.
Intervieweur : Ah pardonnez-moi.
Maxwell : Pas de problème.
Intervieweur : Si on parlait maintenant de vie éducative et votre travail?
Maxwell : D'accord. Dès que je suis née, mes parents on commencés à me faire forcer à me mettre à parler et à lire au plus vite et ils m'inculcaient les valeurs de la religion chrétienne. Dès ma troisième année de vie, je pouvais lire quelques mots et je savais écrire le Ave Maria. Je récitais par coeur le Notre Père, le Ave Maria et quelques autres qui me sont sorties de la tête. Toutes en latin, en anglais et en français. Les bonnes soeurs de l'orphelinat, elles m'ont appris le restant des lettres et elles m'ont appris les mathématiques de bases avant de m'envoyer à l'école où j'ai fait mon primaire et mon secondaire en même temps. Je suis ensuite aller au collège pendant quatre ans. Où j'ai fait les techniques policières et mon diplôme en médecine. Collège privé, bien évidemment. Je suis entrée dans la police à l'âge de 19 ans et j'ai accompli quelques missions pour mon pays. Ah, oops j'ai oublié de préciser... à ce moment là, j'étais en Russie, comme tout le monde de vivant... Donc ce n'était pas vraiment des missions pour MON pays. Et, dernièrement je me suis recyclée en médecin légiste. J'adore ça.
Intervieweur : Très bien Dr. Maxwell, merci beaucoup de cet entrevue.
Maxwell : Ce fût un plaisir.
Et dans l'année qui manque à ma vie, je suis embarquée sur ce vaisseau pourri. Je survis. Je n'ai pas de popcorn ni de bon films et la vie est à chier.
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Mar 6 Nov - 21:28
